J'aperçois sa silhouette. Il s'approche de plus en plus de moi. Mon coeur ne peut s'empecher de s'enflammer. Une chaleur bouillante emprisonne mon esprit. Je ne peux resister à son charme subtil, à son regard renversant. Je m'évanouis, il me rattrape, me demande si je vais bien, me souris. Au bout de quelques jours, je sais où le croiser: cette rue où je l'ai rencontré, là où il passe tous les soirs à 18h45 précisement. Son parfum m'ennivre, comment lutter? Il ne sait rien de mes sentiments et je ne sais rien des siens. Après tout, c'est surement mieux comme cela. Le désir de la première rencontre reste là.