Mardi 10 juin 2008 à 20:10

Revision...

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Pff, encore deux semaines et après c'est les vacances..

Vendredi 20 et lundi 23 / Ecrit et Oral

Vendredi 20 juin 2008 à 19:26

Le narrateur du Temps Retrouvé croise une femme qu'il a aimé dans sa jeunesse et pour laquelle il conserve une vive affection. Il perçoit sous ses traits vieillissants, les traces de sa beauté d'autrefois. En vous inspirant de l'extrait proposé (texte D), vous imaginerez la description qu'il pourrait en faire.

Cela faisait un moment que je ne l'avais pas aperçue, à vrai dire, depuis ma jeunesse. Je crus avoir une hallucination mais non, il s'agissait bien d'elle. Elle était assise sur un banc dans un parc. Son dos vouté par la vieillesse, qui jadis ne l'était pas et lui donnait une allure élégante, la rapetissait. Ses paupières lourdes qui autrefois laissaient entrevoir ses magnifiques yeux bleus lagon ne permettaient que de voir une petite partie de ses yeux; ce qui lui donnait malgré tout un charme subtil. Ses yeux rendraient fou n'importe quel homme. Ses cheveux grisonnant étaient jadis d'une autre couleur. Cependant malgré leurs differences de teinte, ils étaient volupteux.Sa peau bronzée, ferme et pulpeuse d'autrefois était devenue blanche et ridée. Elle ressemblait à un fantome livide, désirable cependant. Elle qui possédait jadis une finesse indescriptible avait pris de l'enbompoint et portait une de ces robes qu'elle detestait dans le temps. Meme cela ne suffisait pas à l'enlaidir. Elle ne portait plus aucun bijou, meme à sa main droite qui jadis était ornée de multiples bagues. 

Meme si elle ne possédait plus la meme apparence, je voyais en elle la jeune femme que j'avais connue. Son portrait restait gravé en moi. Elle était le genre de personnes qui possèdent une beauté indéfinissable et qui oblige à oublier les conséquences du temps et de la vieillesse.

Elle se leva et marcha. Elle n'avait plus sa démarche assurée d'antant. Elle boitait légèrement. On pourrait croire qu'ensuite elle se fondut dans la masse des passants et que personne ne la remarquerait ni meme ne remarquerait son départ. Mais ce ne fut pas le cas. Elle possédait encore ce "je-ne-sais-quoi" qui faisait tout. Tous les passants se retournaient sur son passage. Encore et toujours, elle charmait ...

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