Dimanche 5 avril 2009 à 18:57

Voci un texte que j'ai écrit il y a pas mal de temps. Je n'ai pas souhaité effectuer des modifications pour garder tout son sens. Excusez moi pour les quelques maladresses.

Tu sais, je sais que si on ne s'entend plus comme avant, c'est que c'est ma faute en partie. Mais pourquoi dès que tu me parles, tu me cries dessus? Tu vas encore dire que je raconte n'importe quoi mais tu sais comme moi que c'est vrai. Moi, tout ce que je demande c'est que l'on rit, joue ensemble. Rien que toutes les deux. Pourquoi ne veux tu pas de ma présence? Ce que tu m'as dit m'a profondément blessé. « C'est pas de ma faute si tu es trop conne pour comprendre. » J’en ai marre de la façon dont on se parle. Tu pourrais comprendre que je veux profiter que tu sois là pendant les vacances car après tu seras sur Montpellier et je ne te verrais presque plus. Pourquoi ce n’est plus comme avant, quand je sortais des choses débiles et qu’on se marrait toutes les deux et que les parents ne comprenaient pas pourquoi ? Emilie, je voudrais tellement que l’on se rapproche. J’en ai marre de cette situation. Et puis, pourquoi tu ne peux pas rester plus souvent avec nous. Tu arrives du boulot, j’ai à peine le temps de te dire bonjour que tu repars déjà. Je voudrais tellement te prendre dans mes bras, te dire combien tu comptes pour moi, m’excuser de ma façon d’agir, que tu t’excuses de me mettre à l’écart et qu’on pleure comme des madeleines mais qu’on soit heureuse, ensemble. J’ai tant besoin de toi. Rien de ça va se réaliser. La rentrée sera là et on ne se sera pas rapprochée. C’est bien dommage ! Emilie, s’il te plaît… J’ai très mal dormi cette nuit à cause de ta phrase « trop conne ». Tu vas dire que tu ne le pensais pas, que tu es désolé. Je sais que tu le pensais. Désolé mais la fille trop conne c’est ta sœur. Arretons de nous bagarrer je n’en peux plus. Et puis aussi pourquoi quand tu es avec tes amies ou Norman, tu es gentille et quand tu es avec moi, tu me cries dessus ? Oui, je sais, désolé on ne choisit pas sa famille mais ses amis, oui. Je ne te vois presque plus et quand on se voit, tu es très désagréable avec moi. On n’a plus de repas à 4, les parents, toi et moi car soit tu n’es pas là, soit il mange avec nous. J’en ai marre ! ça me soule vraiment tout ça ! Je pourrais écrire un roman sur tout ça tellement j’ai des choses à dire mais à quoi cela servirait-il ? Tu ne m’écoutes plus alors pourquoi me lirais-tu ?

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Lundi 6 avril 2009 à 10:48

Doucement l'été se profile à l'horizon. Les jardins sont bien fleuris. Il suffit de s'installer au soleil pour profiter au maximum de ces belles journées. Le vent léger accompagne nos journées ensoleillées. C’est fou à quel point on peut se sentir serein à cette période de l’année. On a l’impression que rien ne pourra nous arrêter et stopper notre enthousiasme et notre joie de vivre. La luminosité dégagée par le soleil nous donne ce sourire en coin difficile à éviter. Peut-on lutter contre le plaisir et l’envie d’être juste heureux ?! Non je ne crois pas. Il faut au contraire en prendre le plus possible pour contrer les petites contrariétés du quotidien et ainsi pouvoir les juger comme des petits détails à détourner, si cela reste dans la limite du possible bien entendu.

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Mardi 14 avril 2009 à 20:15

Il semblerait que parfois on n'a pas la meme notion d'amitié. J'ai l'impression d'avoir raté un épisode, comme si j'étais présente sans pouvoir agir. Je ne comprends pas. Je suis peut etre trop fleur bleue et trop sentimentale mais l'amitié c'est d'abord une histoire d'entente, de compréhension, d'écoute, mais surtout de confiance mutuelle; comme toute relation d'ailleurs. Et toi, tu me plantes ce midi sans me prévenir, ni pourquoi ni comment. Je suis out là. Hors circuit. Je ne controle plus rien. La sortie de route semble inévitable. J'ai beau me remettre en question, je ne comprends toujours pas. On m'a toujours dit que je devrais me rebeller plus souvent quand mes amies me disent des remarques pas bien gentillettes ou agissent d'une manière pas très sympa avec moi. Oui c'est vrai je devrais. Mais je ne le fait pas. Je suis de ceux qui pensent que ce n'est rien, que cela va passer, aussi vite que c'est venu. Le problème, c'est que tout accumulé finit par se transformer en rancoeur qui surgit parfois dans mes remarques froides et méchantes. Et cela devient pire car on me les reproche. Et le pire, c'est qu'après je culpabilise.  C'est un cycle sans fin. Ma gentillesse finira par me perdre....

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