Avec elle, je n'ai jamais été très proche, il faut le dire. Mais, on en est venue à se bagarer sans arrêt. Pas physiquement, non! Verbalement. Pas avec de gros mots non plus, mais avec des petites remarques pas très gentilles. Et à ce petit jeu là, je suis très forte. Elle ne se rendait compte de rien. Il fallait bien la faire reagir. Ma facon n'etait pas pertinente, je l'avoue. Au fond, je voulais la faire reagir, dans le bon sens bien sur! Cela dura bien deux ou trois mois, sans resultats. Et puis, un jour elle a dit la demande qui etait la goutte d'eau de trop dans le vase. "Ca te derange si je vais dormir cette nuit chez lui?" Et elle ose me demandait ca alors qu'elle sait que mes parents ne sont pas là du week end et que je paniques quand je suis seule. Paniquer ne convient pas car parfois, j'en vient meme à faire des crises de spasmophilie (ca s'ecrit comme ca?). Enfin bref, on n'a jamais été proche mais se dire qu'elle va faire sa vie, sans sa soeur (moi en l'occurence). Et encore ce n'est que le debut! Avant, mes parents restaient ensemble, ma soeur et moi aussi. Et maintenant...? Et bien, mes parents parlent et restent ensemble, ma soeur avec son copain, et moi dans tout ca? Je n'ai pas l'impression d'avoir ma place. C'est vraiment une sensation bizarre. Au fond, ce n'est pas bien grave. Il y a bien pire. C'est normal qu'elle veuille faire sa vie. Je me comporterais surement de la meme maniere quand j'aurais son age. Je ne suis pas depressive non plus, quand meme! Ma réaction est egoiste, je le sais. Et elle, de vouloir faire sa vie, comme elle le souhaite, en m'y mettant à l'ecart, c'est egoiste aussi, non? Le pire, c'est qu'il est genial son copain, je suis contente pour elle. Mais, petit à petit, il prend ma place. Je le sais, ma soeur ne me remplacera pas par lui. Je me contredits. La seule chose à dire, c'est que: emilie, j'ai confiance en toi. Tu le sais deja, tu es mon modèle. En quelque mots: Je t'aime. (de facon "soeurette" bien sur!) insomnies.envoutantes
fraicheur d'été - c'est une habitude deletère d'etrangler ceux que l'on prefere - nitroglycerine
Jeudi 12 juillet 2007 à 20:46
Avec elle, je n'ai jamais été très proche, il faut le dire. Mais, on en est venue à se bagarer sans arrêt. Pas physiquement, non! Verbalement. Pas avec de gros mots non plus, mais avec des petites remarques pas très gentilles. Et à ce petit jeu là, je suis très forte. Elle ne se rendait compte de rien. Il fallait bien la faire reagir. Ma facon n'etait pas pertinente, je l'avoue. Au fond, je voulais la faire reagir, dans le bon sens bien sur! Cela dura bien deux ou trois mois, sans resultats. Et puis, un jour elle a dit la demande qui etait la goutte d'eau de trop dans le vase. "Ca te derange si je vais dormir cette nuit chez lui?" Et elle ose me demandait ca alors qu'elle sait que mes parents ne sont pas là du week end et que je paniques quand je suis seule. Paniquer ne convient pas car parfois, j'en vient meme à faire des crises de spasmophilie (ca s'ecrit comme ca?). Enfin bref, on n'a jamais été proche mais se dire qu'elle va faire sa vie, sans sa soeur (moi en l'occurence). Et encore ce n'est que le debut! Avant, mes parents restaient ensemble, ma soeur et moi aussi. Et maintenant...? Et bien, mes parents parlent et restent ensemble, ma soeur avec son copain, et moi dans tout ca? Je n'ai pas l'impression d'avoir ma place. C'est vraiment une sensation bizarre. Au fond, ce n'est pas bien grave. Il y a bien pire. C'est normal qu'elle veuille faire sa vie. Je me comporterais surement de la meme maniere quand j'aurais son age. Je ne suis pas depressive non plus, quand meme! Ma réaction est egoiste, je le sais. Et elle, de vouloir faire sa vie, comme elle le souhaite, en m'y mettant à l'ecart, c'est egoiste aussi, non? Le pire, c'est qu'il est genial son copain, je suis contente pour elle. Mais, petit à petit, il prend ma place. Je le sais, ma soeur ne me remplacera pas par lui. Je me contredits. La seule chose à dire, c'est que: emilie, j'ai confiance en toi. Tu le sais deja, tu es mon modèle. En quelque mots: Je t'aime. (de facon "soeurette" bien sur!) Vendredi 13 juillet 2007 à 12:46
Je marche dans le desert. Durant des
heures, le soleil me brule. C'est un
enivrement douloureux. A la fois, je
ne peux m'en passer et d'un autre
coté, cela m'accable. Ma tete me
tourne. Je suis perdue. Perdue dans
mes pensées, perdue dans cet etourdissement que provoque la chaleur en moi. Je vois de
moins en moins bien, ma vue se trouble. Je finis par tomber dans le sable chaud. Je me
reveille. La douceur du soleil sur ma peau m'emerveille. Le sable vole et me frole. Un
magnifique paysage se dessine devant mes yeux.
Mercredi 18 juillet 2007 à 13:15
P o u r r e p o n d r e à S o n i a : o u i l e t e x t e
s u r l e d e s e r t e s t b i e n d e m o i .
T o u t c o m m e t o u s l e s t e x t e s q u i
s e r o n t p u b l i é s u r c e b l o g .
Mercredi 18 juillet 2007 à 14:01
Minuit. Depuis une heure, je lis. Après, generalement, je m'endors mieux. Plus facilement disons. J'imagine que la lecture doit me calmer. Me permettre de penser à d'autres choses. J'eteinds la lumiere, m'enroule dans mes couvertures. Pour moi, cela me protege des voleurs ou autres. C'est dans ma tete, je le sais. Comment une simple couette pourrait me proteger d'un homme avec un couteau? Pfff, n'importe quoi! Il ne faut pas penser à ca, sinon j'ai peur. Rien que de penser au film que je viens de voir à la télé, j'ai peur. Une peur panique. Je tourne dans mon lit mais toujours avec mes couvertures (meme en été!). L'été c'est pire car il y a les sagas de l'été qui font peur. 2h00 du matin. Je tourne en rond. Je suis en sueur, j'ai chaud. Je rallume, je re-lis. 2h30. Bon, je me rends compte que je n'arriverais pas à dormir. Je me prepare à passer une nuit blanche. Toute ma famille sommeille à cette heure ci, c'est sur. Dire que si une personne m'attaquait, personne ne l'entendrait! Je n'arrive toujours pas à dormir. Mais que se passe-t-il dans ce corps pour que je n'arrive pas à entrer dans le monde des reves? Le lendemain, je rends compte que j'ai dormi. Vu les cernes sur mon visage, je n'ai pas du dormir beaucoup. Juste deux ou trois heures. Mais qu'est ce que ca fait du bien d'etre enfin reveillée! Fini cette insomnie!
Au fond, la peur donne du piquant à ma vie.
Insomnies envoutantes tout simplement!
